Une foule immense a déferlé dans le Cœur d’Essonne, faisant de la Fête de l’Humanité une bulle d’air, d’unité, de fraternité et de solidarité dans un monde tourmenté. Alors que le président Macron piétine le peuple avec un coup de force démocratique, 450000 personnes se sont donné rendez-vous pour construire les combats de demain. Durant trois jours, la Fête a fait vivre les luttes sociales et écologiques, a donné corps aux idéaux d’une humanité pleine et entière, a fédéré celles et ceux que l’on pensait même parfois irréconciliables.
Le Nouveau Front populaire a donné à voir son unité comme ses débats
dans le respect de chacune et de chacun. Ici, le peuple de la Fête a démontré qu’il préférait l’échange argumenté, y compris contradictoire, loin du buzz, des petites phrases et des polémiques inutiles. Avec cette Fête, nous avons touché du doigt le bonheur, loin d’un monde où le désespoir et le repli sur soi heurtent nos vies quotidiennes. Cette Fête fut aussi celle de la solidarité internationale et de la paix, notamment avec le peuple palestinien et Mumia Abu-Jamal. Enfin, cette Fête restera à jamais marquée par la venue d’Angela Davis, symbole à elle toute seule des combats contre le capitalisme, le racisme et le patriarcat. Avec simplicité et détermination, Angela Davis nous a transmis son énergie pour lutter, pour ne jamais baisser les bras et rester dignes. Elle a reçu en retour l’amour de toute une foule émue de l’entendre, de la rencontrer au Village du monde, à l’Agora ou au Village du livre. C’est un cadeau inestimable pour les 120 ans de notre journal qui marquera le cœur et les esprits de chaque participante et chaque participant !
Mille mercis aux bâtisseurs et bâtisseuses de la Fête, aux militants et militantes communistes,
aux forces politiques, syndicales, associatives et aux équipes de l’Humanité et de la Fête qui permettent chaque année ce petit miracle. Comme le disait si bien Angela Davis, « je n’accepte plus les choses que je ne peux pas changer, je change les choses que je ne peux accepter ».