La Fête de l’Humanité est une ode à la fraternité et la solidarité. Elle porte en elle le cœur battant des luttes pour l’émancipation humaine, pour la liberté, pour l’égalité, pour l’environnement pour les droits humains et la paix. La Fête de l’Humanité est engagée ; elle est au service de toute et tous et des combats communs. Elle permet de construire les luttes et les résistances de demain par ces rencontres, ces débats, ces échanges en accueillant très largement, un public nombreux qui vient débattre, échanger, faire la fête ou assister aux événements culturels.
Construire un projet de société qui se dresse avec force et courage face à la violence des crises qui sèment colère, misère et guerre dans leurs sillages, pour s’extraire d’un système bâti sur l’exploitation et l’épuisement des femmes, des hommes, des écosystèmes et de la nature.
Partout dans le monde, des voix se lèvent pour défaire cette évidence d’un monde condamné aux méfaits du capitalisme. Partout dans le monde, des peuples en lutte cherchent une alternative, pour construire une autre société, en sortant des griffes du marchés des biens communs et en partageant les pouvoirs, les savoirs et les richesses.
Cette urgence d’alternative crédible et enviable, est rendue nécessaire et vitale, au gré des chocs qui traverse à intervalles de plus en plus réguliers nos société. La Fête de l’Humanité est surtout le lieu qui permet de rendre crédible, enviable et désirable le communisme, comme alternative crédible, en le rendant palpable pendant les 3 jours de Fête de l’Humanité.
Son combat est celui des travailleurs et travailleuses qui luttent au quotidien pour leurs emplois, leurs savoir-faire, leurs conditions salariales ; des syndicalistes poursuivis en justice pour les défendre et qui luttent pour l’amélioration des conditions de travail et de vie ; des classes populaires fragilisées par l’étau d’un système qui les opprime et ne profite qu’aux plus riches. Il est aussi l’écho des voix de millions de jeunes qui se rassemblent pour exiger une véritable transition écologique et qui refusent de grandir dans les cataclysmes et désastres climatiques ou encore une réelle égalité entre les femmes et les hommes.
Ces besoins vitaux d’une alternative réelle et ambitieuse sont au programme de la Fête de l’Humanité, de son climat fraternel, chaleureux, solidaire et pacifique.
La Fête de l’Humanité est une nécessité face aux obscurantismes qui gagnent de plus en plus de terrain pour répandre haine, violence et rejet de l’autre. Ce climat anxiogène nous tonne l’urgence de reconstruire du collectif et le commun ; il nous oblige à façonner ensemble un projet capable d’offrir aux peines et aux misères un horizon de paix et de fraternité.
Nous ne partons pas de rien ; chaque lutte, chaque combat pour les droits humains apporte une pierre à l’édifice et a sa place à la Fête de l’Humanité. Cette fraternité est au cœur de son essence, de sa portée et de ses ambitions. Elle est invariable et s’adresse à toutes celles et ceux qui luttent pour leur dignité, leurs terres, leurs droits ; à tous les peuples opprimés, colonisés, en lutte pour leur liberté. La Fête est l’espace de celles et ceux qui ne transigeront jamais sur leurs exigences de paix, de démocratie, d’égalité, de liberté, de justice.
Nous rassembler autour de ces valeurs est chaque année est une responsabilité qui nous incombe, au même titre que le respect de nos différences et de notre pluralisme dans nos idées. Cette année, la Fête de l’Humanité réunira l’ensemble des forces de gauche, mais aussi syndicale, associatives et ONG, autour de débats, d’échanges, de discussions. Nous sommes fiers de jouer ce rôle de rassemblement, d’émulateur, de cadre fraternel dans lequel chacune et chacun peut discuter, confronter ses idées et sa vision de ce que doit être une société juste et émancipatrice. Cette ouverture et cette tolérance honorent la Fête de l’Humanité ; elles donnent consistance au message de solidarité qui est le sien et en décuplent la portée, dans la société toute l’année.