Université de la Paix 2024

30 Mai 2024

Chers amis,

 Notre journée s’achève et je tiens à vous remercier pour votre présence et la réussite de cette Université de la paix.  

Je remercie évidemment les intervenantes et intervenants pour leurs éclairages, leurs contributions et leurs témoignages.

Merci aussi aux associations (ARAC, Mouvement de la Paix, Fondation Gabriel Péri, Recherches Internationales, La LDH 93, les Amis de l’Humanité) d’avoir tenu des tables de présentation et d’avoir été présentes tout au long de la journée à nos côtés. Il était important pour nous que vous puissiez également mettre en valeur votre travail.

Un grand merci à la Fédération du PCF 93 pour leur soutien dans cette initiative ainsi qu’à mon ami Pierre Laurent qui a grandement contribué à cet événement.

Je tiens enfin à remercier chaleureusement Laurent Baron, Maire du Pré-Saint-Gervais, son équipe et ses services de nous avoir accueillis ici dans cette école Jean Jaurès et pour leur aide dans l’organisation de cette journée.

 Notre objectif était de rendre hommage aux combats pacifistes de Jean Jaurès,  internationaliste et combattant de la paix, mais aussi de tracer des pistes de réflexion vers la paix véritable qu’il voulait.

Or c’est ici, au Pré-Saint-Gervais, qu’il a prononcé l’un de ses discours les plus emblématiques, devant 150 0000 personnes, le 25 mai 1913, en faveur de la paix et contre la loi allongeant le service militaire à 3 ans.

Jaurès était une figure éminente de la gauche, de la pensée émancipatrice, du socialisme et de la démocratie, une figure assassinée le 31 juillet 1914 à quelques jours de ce qui sera la grande boucherie de la Première guerre mondiale. 

Nous ne voulions pas simplement saluer sa mémoire mais la faire vivre, créer un lien avec le courant d’idées qu’il incarnait : celui d’une certaine idée de la République sociale, laïque et réellement démocratique, à laquelle nous ajoutons aujourd’hui féministe et écologique, et d’un projet de société révolutionnaire libérant les forces du travail et de la création de l’emprise du capital, qu’il nommait, à cette époque-là, le socialisme.

 Alors que l’agitation faisait rage, que l’esprit nationaliste saturait l’opinion publique et incitait à l’affrontement militaire avec l’Allemagne, ce grand esprit en appelait à la modération, au dialogue, à la raison, en bref à la paix.

 Présent à la conférence du Bureau socialiste international, Jean Jaurès a tenu son dernier discours le 29 juillet 1914 pour appeler, avec ses camarades d’organisation-sœurs européennes, à ne pas se démobiliser et mettre la pression sur les gouvernements alors que l’incertitude planait depuis l’assassinat de l’archiduc de l’empire austro-hongrois quelques jours plutôt.

 Son assassinat déclenchait à ce titre un véritable séisme et avait un but politique clair : casser le front fragile des pacifistes et organisations ouvrières qui savaient qu’elles constitueraient la chair à canon. L’acte de Raoul Villain, loin d’être isolé, était bien le fait d’un courant nationaliste et réactionnaire. Il avait le soutien implicite de partisans du conflit. Jaurès, le dreyfusard, le républicain, le socialiste était une cible de choix : en le touchant lui, c’était une chape de plomb qu’on voulait apposer sur la société comme pour rendre le choix des armes inévitable, sans aucune alternative.

 A l’époque, la campagne contre Jaurès bat son plein : il est accusé, y compris au sein de la Chambre, d’être « vendu à l’Allemagne » et  « homme du Kaiser ». Toute l’extrême-droite et presque toute la droite de l’époque profitent en effet de l’opposition des socialistes à la « loi de trois ans » pour en faire des traîtres à la patrie voulant livrer la France à l’Allemagne.

 Ces propos font écho à la situation que nous vivons aujourd’hui, où les médias dominants donnent la parole quasi exclusivement aux belliqueux et où les pacifistes sont traités de vendus à Poutine ou de soutien aux terroristes du Hamas. Cet esprit de mobilisation de guerre, de discours va-t-en guerre est permanent et veut préparer les esprits, les conditionner à la guerre qui serait inévitable et inéluctable.

 Le vocabulaire de la guerre est partout. Pour combattre un virus, pour relancer la natalité, pour régler les problèmes sociaux ou désigner une fraction de la population jugée dangereuse par son profil social ou sa religion supposée.

Mais cela va aussi au-delà des mots. La militarisation de la gestion du maintien de l’ordre dans les mouvements sociaux, le discours d’ordre pour une jeunesse qu’on veut élever au drapeau et à la discipline, quand l’Education nationale et la prévention se désagrègent chaque jour.

 Le contexte international est l’opportunité pour installer une économie de guerre, faisant passer la logique du surarmement et des profits de certains secteurs économiques au-dessus des besoins sociaux.

 Défendre la paix n’est pas un « esprit de Munich » ! C’est au contraire un esprit de responsabilité pour traiter les problèmes à la racine et placer les besoins des peuples et de la planète au dessus du pouvoir du capital, qui trouve dans la guerre, de nouveaux débouchés pour accroître et s’accaparer les richesses.

 

 Chers amis, chers camarades,

 Nous savons l’impact des mots, la préparation idéologique aux idées de haine et de conflits qui alimentent les violences.  Les médias de masse sont nés au 20e siècle et ont participé à l’attisement des sentiments nationalistes, des discours martiaux de pouvoir totalitaires. Appartenant à des grands groupes privés ou aux mains de pouvoirs d’Etats autoritaires, les médias ont pu jouer un rôle dans la justification des pires horreurs. Pensons aux deux guerres mondiales mais aussi au génocide au Rwanda où la sinistre « Radio Mille Collines » véhiculait la chasse aux Tutsis.

 De l’autre côté, des médias ont heureusement toujours courageusement lutté pour la vérité, dénoncé les horreurs de la guerre y compris quand il s’agissait de son propre Etat.

 Je pense à la guerre d’Algérie, où l’Humanité avec bien d’autres, a été censurée plusieurs fois après avoir dénoncé la torture, la barbarie coloniale.

 Aujourd’hui, alors que 11 milliardaires se partagent 85% des médias, il est important de défendre le pluralisme de la presse. Car le pire dans cette concentration, c’est l’uniformisation de l’information, le fait que le contradictoire n’existe plus. Les discours libéraux répondent aux seuls discours autoritaires et pré-fascisants, et les voix de la paix, du progrès social et écologique sont invisibilisées.

 Pour notre part, nous avons toujours été aux cotés des peuples, car nous savons que c’est toujours le peuple qui paie le prix lourd de ces guerres et particulièrement la jeunesse. Depuis le 20ème siècle, les victimes des guerres sont essentiellement des civils et des enfants.

 Nous avons toujours été aux cotés de ceux et celles qui luttent pour leur indépendance, et pour leur droit à l’autodétermination. Hier en Indochine, ou en Algérie, aujourd’hui avec le peuple kanak.

 Beaucoup pensaient que la France en avait fini avec la décolonisation, mais c’était oublier qu’il reste deux territoires, selon l’ONU, où la France doit encore aller au bout de la décolonisation, en Polynésie et en Kanaky-Nouvelle Calédonie.

 Après plus de 170 ans de colonisation, le drame de la grotte d’Ouvéa, un chemin original avait été trouvé par les accords de Matignon et de Nouméa, pour aboutir à la décolonisation.

 Le passage en force pour rompre ce difficile équilibre de la paix civile en voulant passer une réforme constitutionnelle a enflammé la Kanaky. 6 personnes dont 2 gendarmes, 3 kanaks et 1 caldoche sont morts. Nos pensées vont à toutes les victimes et nous appelons le gouvernement a retirer le texte sur le dégel du corps électoral et à mettre toutes les parties autour de la table pour rétablir la paix civile et retrouver un chemin vers l’indépendance.

  Chers amis, chers camarades,

 Depuis le déclenchement de l’invasion militaire russe en Ukraine en 2022, la guerre est omniprésente, basculant chaque jour un peu plus dans l’horreur. Viols des femmes par les soldats russes, tortures, morts, familles séparées… C’est la négation même de l’humanité, la non-reconnaissance de l’autre.

 Poutine et ses affidés de l’oligarchie financière moscovite, qui pillent leur pays depuis le démembrement de l’URSS, détricotent les droits sociaux et politiques. Ils ont fait le choix délibéré de la voie militaire pour asseoir une domination régionale et s’accaparer le grenier de l’Europe et du monde, et s’assurer un débouché pour livrer leur énergie fossile au monde entier. Par cette invasion en février 2022, ils ont plongé l’Europe dans une phase de tension maximale. Les tenants du Kremlin portent l’entière responsabilité de cette situation et l’offensive récente dans la région de Kharkiv en est une nouvelle preuve effroyable.

 Nous le disons clairement : Non, vraiment, il n’y a aucune bonne raison de soutenir cette aventure militaire criminelle. En France, ses amis sont ceux du RN, de Reconquête, de groupuscules fascisants qui théorisent avec la défense de la race blanche dans l’espace eurasien et fanfaronnent dans les rues de Paris.

 Cette guerre en Ukraine, comme les autres, est un échec, car il restait une place pour le dialogue, une issue politique pacifique. Il est regrettable que les accords de Minsk n’aient pas été pleinement appliqués, faute de courage politique d’une part, et d’autre part car ils auraient été une base pour avancer vers un système reconnaissant les droits particuliers des minorités russophones. Malgré le mépris des puissances occidentales qui ont déchiré l’accord tacite issue de l’après 1991 avec les politiques néolibérales de l’UE et celles, militaristes, de l’OTAN, qui partagent avec Moscou l’échec d’un projet de sécurité collective en Europe.

 Alors redisons-le : il faut d’urgence un cessez-le-feu, que l’intégrité territoriale de l’Ukraine soit respectée, et que le droit des minorités russes soit assuré. Si l’Ukraine a le droit de la résistance sur son sol, notre responsabilité n’est pas d’acheminer encore plus d’armes destructrices qui amèneront davantage de chaos, mais bien d’œuvrer pour créer les conditions politiques et diplomatiques d’un règlement du conflit qui assure une sécurité commune dans la zone européenne.

  

Chers amis, chers camarades,

 Je ne peux pas passer sous silence ce qui se passe à Gaza actuellement.

 Le 7 octobre dernier, l’attaque terroriste du Hamas a fait plus de 1200 victimes, des centaines d’otages sont décédés. Nous redisons ici notre condamnation pleine et entière de ce terrible attentat.

 Nous le savons bien ici, cette situation au Proche-Orient n’est pas nouvelle et n’intervient pas dans un ciel serein. Ce conflit dure depuis des années.  

 Depuis 1948 et la Nakba, «  la catastrophe », qualifiée par certains historiens de nettoyage ethnique, où des centaines de milliers de Palestiniennes et Palestiniens ont été expulsés de leurs terres natales par l’armée israélienne.

 Ce désastre se poursuit tout au long du 20ème siècle. Nous avons basculé dans une horreur encore plus absolue depuis l’automne dernier.

 Depuis, les populations civiles de Gaza vivent l’enfer, un massacre, un nettoyage ethnique et même un risque plausible de génocide comme l’a rappelé la Cour International de Justice saisie par l’Afrique du Sud.

Les opérations humanitaires qui sont devenues la seule bouée de sauvetage pour l’ensemble de la population de la bande de Gaza sont trop peu nombreuses, et attendent aux portes de Rafah.

 Les principaux bâtiments publics, hôpitaux et écoles sont détruits, et nous en sommes à plus de 35.000 morts dont de nombreux enfants.

Alors nous le redisons ici avec force : stop au massacre ! Exigeons un cessez-le-feu, la libération des otages, des prisonniers politiques palestiniens et l’ouverture de couloirs humanitaires.

 Il ne s’agit pas de remettre en cause l’existence d’Israël et son droit à la sécurité. C’est justement pour rappeler qu’un chemin avait aussi été trouvé en 1993 : c’était Oslo, cet accord de paix jamais appliqué et qui pourtant constituait une avancée majeure.

 La colonisation, avec la complicité des puissances occidentales, ainsi que l’incurie des représentants palestiniens, ont réinstallé la violence comme mode d’action principal.

 Il y a cependant des fenêtres d’espoir, car cette semaine, deux faits marquants ont émergé : d’une part, la décision du procureur de la CPI de demander un mandat d’arrêt contre Netanyahou et le Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La CPI a même dit hier qu’elle intimait l’ordre au gouvernement de Netanyahou de mettre fin à cette guerre.

 Et d’autre part, la reconnaissance de l’Etat palestinien par 3 pays d’Europe : l’Espagne, l’Irlande et la Norvège.

 Nous nous réjouissons de ces décisions, preuve que notre combat est juste, et nous appelons une nouvelle fois, la France a, elle aussi, reconnaître la Palestine.

 Il existe un camp de la paix en Israël et en Palestine. Il faut les soutenir, les faire parler et construire ensemble un front de la paix.

 Nous sommes nombreux à agir pour la cause palestinienne, pour obtenir une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens avec 2 Etats. La solution est avant tout politique et passera par la reconnaissance de l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est pour capitale, et qu’elle devienne un membre à part entière de l’ONU.

 La France ne peut pas rater ce rendez-vous avec l’Histoire et doit reconnaître l’Etat de Palestine.

 J’en profite pour saluer le courage des reporters, journalistes palestiniens qui sont les seuls à rendre compte de l’horreur à Gaza. Plus d’une centaine d’entre eux ont déjà péri, faisant de ce conflit le plus meurtrier au monde pour la profession.

 

Malheureusement, je n’aurais pas le temps d’évoquer d’autres situations mais je veux rappeler ici qu’il y a actuellement 56 guerres en cours en divers endroits de la planète, si bien qu1/3 de la population vit aujourd’hui dans une zone de conflits.

 Pour notre part, nous avons toujours été pour la paix, sans géométrie variable, nous ne faisons aucun tri. La guerre n’est jamais une option pour les pacifistes que nous sommes. Que ce soit en Irak, en Lybie ou ailleurs, nous avons toujours dénoncé les aventures militaristes, les interventions hors de tout cadre juridique international. Elles ont participé de ce monde en désordre, véritable Far West où la loi du plus fort tend à remplacer le dialogue et le droit international.

 Nous souhaitons l’arrêt des conflits à l’Est du Congo, en Ethiopie, en Birmanie.

 Je veux résumer ce besoin de justice universelle, de faire appliquer le droit international dans les faits pour toutes et tous comme principe d’égalité et de justice par ces mots du procureur de la CPI Karim Khan à propos de sa requête contre les dirigeants israéliens et ceux du Hamas : « Nous devons démontrer collectivement que le droit international humanitaire, qui dicte les normes à respecter en temps de guerre, s’applique de façon impartiale à toutes les parties. C’est ainsi que nous pourrons démontrer que toutes les vies humaines se valent ».

 Aucune société ne sort renforcée d’une guerre tant elle laisse des fractures béantes, économiques, sociales, politiques, humaines. La guerre tue, engendre le chaos, elle nourrit la haine et la rancœur entre les peuples. 

 Les réarmements militaires se font également sur l’acquisition de technologies pour préparer la « guerre du futur ». Ce sont les cyber espaces, le spatial (la guerre des étoiles n’est plus un slogan), les soldats augmentés surarmés et semblables à des robots. Autant d’efforts scientifiques tournés vers le commerce de la mort…

 Quand on sait que les Objectifs du développement durable qui visent à répondre aux grands défis de l’Humanité, comme la faim dans le monde, le réchauffement climatique, l’accès aux droits fondamentaux sont évalués à 2 500 milliards, on se rend compte du gâchis qui nous est imposé.

 Quand allons-nous cesser cette insupportable banalisation de la guerre ? Pour notre part, nous appelons toutes les consciences libres à s’insurger contre cette folie, car d’autres chemins sont possibles.

 Il n’y pas de bonne guerre, ni d’impérialisme justifiable. Partout la guerre a apporté des déstabilisations, œuvré à détruire les forces sociales et réduit les droits des femmes à néant.

 L’Europe gagnerait à être le porte-voix d’un nouvel ordre mondial basé sur la coopération. A condition, bien sûr, de sortir du dogme du marché et de la course aux armements aux côtés de l’OTAN. La France est devenu le 2ème pays exportateur mondial d’armes lui conférant une immense responsabilité dans cette dynamique inquiétante.

 Face à la logique des blocs, elle doit  se réinventer pour être une Union des peuples libres et souverains. Elle doit construire un espace de sécurité collective nouveau pour dépasser les rancœurs et conflits non résolus de l’histoire.

 A quelques jours des élections européennes, je ne peux que constater que l’Union européenne continue de participer à cette mécanique libérale qui alimente l’inquiétante dérive conservatrice mondiale.

 L’extrême-droite est partout le fer de lance de ce mouvement régressif, portant l’idée d’un choc des civilisations.

 Il est temps de construire un front démocratique et progressiste pour battre en brèche cet air du temps vicié.

 Plus que jamais, c’est l’esprit qui animait Jean Jaurès de cette année 1914 qui doit nous animer. Celui de la paix. Non pas comme le moment où la guerre n’est pas. Mais bien comme projet de société. Comme culture, comme principe fondateur et supérieur. Comme modèle de société. La paix, c’est la garantie de l’exercice des libertés et de la démocratie.

 Construire le projet de paix, c’est mettre au cœur des décisions démocratiques le partage des richesses, la mise sous bien commun des éléments indispensables à la vie humaine. Face au péril militariste, il est vital de bâtir un multilatéralisme par et pour les peuples.

 Il faut refonder les institutions internationales pour faire entendre ce chemin et préparer les défis qui nous attendent.

Il faut réaffirmer avec force le désarmement nucléaire qui redevient dans les relations internationales un instrument de menace inquiétant.

 Face au changement climatique et aux défis des migrants qui quitteront des espaces devenus inhabitables, face au besoin de nourrir 9 milliards d’habitants, par des sociétés interdépendantes, la paix est un chemin incontournable pour assurer la bonne résolution de ces enjeux.  

 Tout ceci se construira d’abord à travers des mesures économiques, sociales, culturelles, politiques et éducatives s’inscrivant dans la durée, dans un processus visant en premier lieu la satisfaction des droits humains et la promotion d’une logique et d’une culture de la paix.

 Offrir une  sécurité sanitaire, alimentaire, énergétique et climatique, bref, construire une sécurité humaine globale, répondant aux besoins vitaux des populations, c’est le message que nous devons envoyer.

 La paix ne se définit pas et ne s’envisage pas uniquement comme la simple absence de conflit. Il s’agit également de dénoncer les inégalités sociales et économiques qui mettent en péril une forme plus compréhensive de paix, de contrer les discours sécuritaires qui désignent des boucs émissaires (migrants, chômeurs, minorités marginalisées, etc.) au détriment d’une réflexion sur les causes structurelles de la violence.

 Toutes ces thématiques seront abordées lors de la prochaine Fête de l’Humanité en septembre prochain. Cette fête des 120 ans sera placée sous le signe de la paix et de la solidarité internationale, quelques jours avant la journée internationale de la paix.

Ce 25 mai est une première étape pour continuer à construire ensemble un front des pacifistes et je vous donne donc rendez-vous en Essonne les 13, 14 et 15 septembre prochain.

Je vous remercie une fois encore, chacun et chacune ici. Et pour conclure cette belle journée, je citerai Nelson Mandela «  il est très facile de casser et de détruire. Les héros, ce sont ceux qui font la paix et qui bâtissent. »

 Je vous remercie.

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